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Portrait de Valérie Tremblay

Je ne peux même pas me rappeler depuis quand je suis une passionnée d’automobile, car ça fait tellement longtemps.  Lorsque j’étais toute jeune, un jeu que j’aimais bien était de nommer les marques et les modèles des voitures qui passaient devant la maison.

Mon père a surement contribué à ce que je m’intéresse à l’automobile.  Il était mécanicien de profession et il était propriétaire de son propre garage.  J’allais avec lui au Salon de l’auto de Montréal.  Mon intérêt pour les voitures de performance et voitures anciennes s’est développé en regardant des films, en allant à des événements automobiles ainsi qu’auprès d’amis qui étaient eux aussi des passionnés.  À 16 ans j’allais déjà aux courses d’accélération à Luskville et vers 18 ou 19 ans je me rendais aux « drifts » à Saint-Eustache.  Finalement, mon amour pour les voitures a continué à croitre au fil des événements auxquels je participais.

Plusieurs de mes connaissances pourraient dire que j’ai eu trop d’autos au cours de ma vie.  Je pourrais simplement répondre que je n’en aurais jamais eu assez!  À ce jour, j’en ai eu environ une quarantaine.  Ma première était une Buick Electra 1987, qui appartenait à ma mère.  J’ai eu beaucoup de voitures japonaises du début des années ‘90s : deux Toyota Supra twin turbo dont une d’importation (JDM) et l’autre une Targa, une Nissan Silvia ainsi qu’une Skyline GTS.  J’ai aussi eu des Acuras dont une TL Type S.  Je viens de m’acheter une Mazda Miata 1999 pour le plaisir d’avoir une petite décapotable.  J’ai aussi eu plusieurs « winter beaters » question de budget.  J’ai souvent modifié mes voitures pour les rendre plus belles et surtout, plus performantes.  Mais il faut bien être pratique parfois, alors depuis que j’ai des enfants j’ai des véhicules plus adaptés à la vie familiale. Présentement, mon véhicule de tous les jours est une Toyota 4runner 2011.

Il y a quatre ans, j’ai mis la main sur ma première vraie voiture classique, une Mustang Fastback 1967.  C’est mon premier projet de restauration complet.  Avant celle-ci j’ai eu deux autres Mustangs : une Roush 2008 et une Shelby GT500 2009.  J’ai toujours aimé les Mustangs. Des films comme « Gone in 60 seconds » et « Bullit » y sont surement contribués à développer mon intérêt pour les classiques.

La Fastback que j’ai trouvée avait une carrosserie qui avait déjà été toute refaite, donc il n’y avait pas de rouille à travailler.  J’ai été vraiment chanceuse.  Mais pour le reste, elle était complètement démontée, en pièces détachées, dans des boîtes; comme un meuble IKEA, mais sans instruction!  J’ai fait remplacer la mécanique de A à Z et j’ai choisi de la restaurer de style « restomod ».  J’ai installé, entre autres, un moteur Coyote 2015, une suspension indépendante à l’avant, un tuyau d’échappement custom et des freins Wilwood.  J’ai aussi fait des changements au niveau de la carrosserie et des roues… Je suis rendue à l’étape de la peinture… enfin!  Mais ça va me prendre une autre année avant qu’elle soit sur la route.  Même si je savais dans quoi je m’embarquais, c’est un projet qui prend beaucoup de temps et d’argent!

Cette voiture sortira donc l’été seulement pour des roadtrips ou des événements spéciaux comme l’Auto Show.  Ultimement, je rêve d’aller faire la route 66 avec elle.

Aujourd’hui, j’ai la chance de travailler dans le domaine qui me passionne le plus, l’automobile!  Quand est venu le temps de choisir mon métier, j’ai voulu suivre les traces de mon père et étudier la mécanique.  Mais je me suis tournée vers l’administration.  J’ai suivi des cours de gestion et de comptabilité au CÉGEP et par la suite j’ai obtenu un BAC en administration.  Il y a deux ans, j’ai repris l’entreprise familiale avec mon cousin.  J’en fais la gestion et l’administration ainsi que les estimations pour les réparations pour les clients.

Pour ceux et celles qui sont des passionnés comme moi, je publie des informations sur les progrès de la restauration de la Fastback sur ma page Facebook : « Valerie Tremblay – car enthusiast ».